Selon de récentes données (Mars 2013) de l’académie nationale de médecine, nous sommes près de 4 Français sur 10 à avoir recours aux médecines non conventionnelles, populairement appelées médecines douces. Toutes les catégories professionnelles et toutes les tranches d’âge utilisent les médecines non conventionnelles. Nos amis du Mag de Therapeutes.com se sont intéressés de près aux statistiques et données du marché en réalisant une infographie disponible sur leur site. Les données issues de cette infographie sont particulièrement instructives, et illustrent bien l’engouement des Français, et des Françaises, surreprésentées dans les statistiques d’utilisation de ces pratiques. Ces médecines regroupent une nébuleuse de pratiques très diverses, comprenant la diététique, les médecines orientales, celles qui s’adressent au corps comme l’ostéopathie et le Shiatsu, ou encore celles destinées au mental comme la psychothérapie, l’hypnose, l’EMDR etc.
Les médecines douces reconnues
Toutes les médecines non conventionnelles ne sont pas reconnues officiellement. Le conseil national de l’ordre des médecins (CNOM) reconnait 4 pratiques :
- l’acupuncture,
- l’homéopathie,
- la mésothérapie,
- l’ostéopathie,
qui seraient proposées par environ 24 000 médecins. Les hôpitaux, quant à eux, ont intégré ces pratiques de façon significative, notamment la médecine traditionnelle chinoise figurant parmi les thématiques innovantes.
Quel est l’intérêt des médecines non conventionnelles ?
La montée en puissance des médecines naturelles tient essentiellement au fait que les Français veulent prendre moins de médicaments et qu’ils les jugent efficaces.