La saison des fêtes évoque toutes sortes d’associations, certaines agréables, d’autres moins : s’entasser dans la voiture pour se rendre chez grand-mère (trafic incessant dans votre propre version d’une voiture de clown), vols, retards, cabine de la fièvre, des fièvres grippales, des disputes politiques autour du lait de poule. Êtes-vous déjà stressé ?
Dans un monde parfait, cette période de scintillements et de convivialité apporterait des émotions strictement positives telles que la joie et la connexion, mais en réalité, elle est souvent colorée d’anxiété déclenchée par un mélange d’émotions mixtes. Dans les mois à venir, utilisez ces exercices de pleine conscience lorsque vous vous sentez plus fou que joyeux.
Respire
Lorsque vous vous sentez déclenché, le simple fait de respirer vous donnera la possibilité de faire une pause avant de réagir. Ainsi, plutôt que d’exploser contre le cousin Tom pour avoir nié le changement climatique, vous pourriez gentiment le diriger vers la recherche scientifique et le laisser rapidement le lire pendant que vous vous versez du thé à la menthe poivrée.
Soyez reconnaissant
Prendre le temps de saupoudrer de gratitude à chaque instant et chaque repas que vous partagez avec votre famille et vos amis renforcera les voies de votre cerveau qui reconnaissent ce qui va bien plutôt que ce qui ne va pas. Offrez des remerciements pour les plantes, les animaux, les agriculteurs, les épiciers et tout ce qui rend votre journée possible, et regardez-vous naviguer au-delà des imperfections perçues avec grâce et gratitude.
Rire un peu
Dans ma famille, lorsque des perturbations surviennent, nous aimons pratiquer différents types de ce que nous appelons le rire animal (pensez : faire le « hoo-hoo-hee-hee » d’un singe ou le « haaahhh » fort d’un lion alors que nous béons la tête la bouche grande ouverte et la langue tirée). Vous n’êtes pas obligé de recourir à ce type de rire forcé (bien que si vous êtes curieux, jetez un coup d’œil au mouvement de yoga du rire lancé par Madan Kataria, auteur de Rire sans raison), mais essayez de ne rien prendre trop au sérieux. Apporter une approche légère aux situations stressantes ou aux bouleversements familiaux peut vous rappeler que la vie est courte (et douce) et que le rire est vraiment le meilleur remède.
Faire une promenade
Les méditations en mouvement nous obligent à nous connecter avec les sensations de notre corps et à sortir de nos têtes et à entrer dans le présent. Déplacez-vous au ralenti, comme si vous marchiez dans l’eau. Lorsque vous tirez une jambe vers l’avant, remarquez la contraction de vos quadriceps, puis faites attention à votre articulation du genou lorsque vous redressez votre jambe. Notez ce que vous ressentez sous vos pieds lorsque vous vous penchez en avant, vous préparant à mettre la jambe opposée en mouvement. Prendre le temps de remarquer chaque petite action de cette tâche complexe vous ancrera carrément dans le moment, attirant votre attention si pleinement que vous cesserez de ruminer la crise de grand-mère devant une purée de pommes de terre.