En moins de 6 mois, nous avons eu la joie de voir notre gastronomie classée au patrimoine de l’UNESCO et d’apprendre que les Français sont parmi les moins « gros » en Europe et au monde. Avec un IMC moyen de 25, les Français ne se demandent pas comment perdre du poids en forme. Cependant il n’y a pas de quoi lancer des « cocoricos ». Le surpoids reste un facteur de risque élevé pour les maladies cardiovasculaires, le diabète et le cancer. Il tue trois millions de personnes par an dans le monde, ce qui devrait nous inciter à la perte de poids au-dessus d’un IMC de 25.
Beaucoup d’effort pour perdre du poids et peu de réussite
Malgré notre patrimoine gastronomique, nous mangeons mal et trop. Pourtant, paradoxalement, nous voulons maigrir pour être mieux. Bien sûr, l’obésité n’est atteinte qu’au-dessus d’un indice de masse corporelle de 30, mais dès l’IMC 25, les personnes qui veulent éliminer des kilos sont de plus en plus nombreuses. Souvent après avoir déjà suivi un ou plusieurs régimes pour maigrir… Le poids perdu revient et il est de plus en plus difficile de l’éliminer au fil des ans.
Alors il est important de se demander pourquoi. on n’arrive plus à perdre du poids. Bien sûr, un manque d’activité physique peut empêcher d’atteindre l’objectif de perte de poids. Mais il n’est pas rare que les régimes déjà suivis soient à l’origine d’un affaiblissement du corps tel que celui-ci ne soit plus assez en forme pour réussir à perdre du poids. On oublie que le métabolisme doit fonctionner de façon optimale pour parvenir à son objectif. Autrement dit, il faut être en forme pour perdre du poids.
Rechercher les causes pour perdre du poids en forme
Les raisons d’échouer à perdre du poids malgré tous les efforts fournis sont nombreuses : l’insulino-résistance, l’intolérance à la leptine, les infections intestinales, un mauvais fonctionnement du foie, etc… Ces dysfonctionnements peuvent ruiner tous les efforts réalisés pour mincir. Si la balance refuse obstinément de bouger malgré une nutrition équilibrée, il faut rechercher les causes médicales à cette résistance. Consulter un médecin pour être suffisamment en forme pour perdre du poids n’est pas inutile. Il est même recommandé de consulter avant toute tentative de maigrir. Le médecin cherchera ce qui peut ralentir ou arrêter la perte de poids et y trouvera des remèdes. Il pourra également conseiller un plan nutritionnel adapté à votre morphologie, accompagné d’un programme d’activité physique pour perdre du poids en forme.
Quand une personne qui veut perdre du poids se rend compte qu’il est essentiel d’avoir un métabolisme sain et une bonne forme pour y parvenir, elle voit ses efforts à nouveau récompensés et peut enfin espérer atteindre son objectif.
Bonjour,
Vous êtes bien chanceux ou chanceuse si vous connaissez un médecin qui peut vous conseiller en connaissance de cause au point de vue santé, nutrition et exercices, car ici au Québec, les médecins, c’est «piquer, couper, droguer et irradier» : il faut plutôt consulter un de mes semblables, un naturopathe, et ça coûte de l’argent, hélas, au contraire des médecins dont les «soins» sont couverts par l’assurance-maladie…
Pour la perte de poids, voici un conseil bien simple : mangez simple.
Rien qui comporte une liste d’ingrédients : UN ALIMENT, UN INGRÉDIENT => une pomme, une carotte, du poisson, etc.
Roger Page, N.D.
Bonjour Roger
Nous avons la chance, en France, d’avoir un système de santé performant et largement “subventionné” par la sécurité sociale. Nos médecins qu’ils soient généralistes ou nutritionnistes, sont donc à même de nous conseiller, au moins pour ce qui est de connaître l’origine du surpoids et de vérifier qu’il ne provient pas d’une maladie qui pourrait justifier qu’ils “piquent, coupent, droguent et irradient”. Notre sécurité sociale est particulièrement déficitaire mais au moins nous sommes bien soignés.
Quant à manger simple, c’est effectivement une solution à ne pas écarter. Mais nous, en France, nous préférons cuisiner nos aliments, n’oubliez pas que la gastronomie française est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Heureusement pour nous, des cuisiniers sympas se sont penchés sur la question et nous ont concocté des livres de recettes minceur. Nous pouvons ainsi satisfaire notre plaisir du goût, notre plaisir de recevoir, notre plaisir de cuisiner et de mettre les petits plats dans les grands. Au final, le surpoids français est un des moins importants dans le monde.
Permettez-moi, Roger, de crier COCORICOOOOO 😉
@++
Marie-France
Bonjour Marie-France,
Je crois que vous ne m’avez pas bien compris quand je dis «manger simple», car ça n’a rien à voir avec le fait de cuisiner ou pas. Il faut cuisiner avec des aliments simples, c’est tout. D’ailleurs, une gastronomie dépendante d’aliments simples est bien plus «évoluée». Par exemple, vous pouvez cuisiner un saumon avec des légumes, de l’ail, des épices, une sauce que vous avez faite et non achetée avec plein d’ingrédients douteux (liste)… C’est plus qu’une théorie, car c’est essentiel pour la santé et la perte de poids. Regardez dans les listes d’aliments, il y a beaucoup de sucre, de sel et surtout une foule de produits chimiques qui ne font peut-être pas engtraisser, mais qui ralentissent et «encrassent» le métabolisme, ce qui est pire car un métabolisme lent est très souvent le vrai problème.
Engraisser n’est pas qu’une question de calories, mais surtout de métabolisme lent et/ou de mauvais fonctionnement glandulaire (l’un entraîne l’autre bien souvent…).
Donc la règle la plus importante est bien UN ALIMENT, UN INGRÉDIENT (mais vous pouvez les combiner et «cuisiner»): viandes, poissons, fruits, légumes, oeufs, noix, etc. de préférence biologique. Pour les viandes et les oeufs, les animaux et les poules doivent être libres dans la nature et se nourrir naturellement (un boeuf, ça broute de l’herbe…).
J’ajouterais ceci : le gras ne fait pas engraisser, c’est le sucre qui fait engraisser et le bon gras (poissons, noix, huile végétales…) brûle le mauvais gras (trans)
Enfin, il faut faire de l’exercice évidemment : marcher, marcher et marcher…
À +
Roger Page, N.D.
Merci pour ces précisions Roger. Cette rectification s’imposait. Dans ma tête, un aliment = un ingrédient.
Mais c’est sans doute parce que je suis programmée depuis de nombreuses années pour m’alimenter sainement tout en me faisant plaisir.
@++
Marie-France
Ça c’est une bonne programmation 🙂