Dans une étude de l’Ohio State University, des mères en surpoids à faible revenu ont reçu des conseils sur les interventions en matière de mode de vie sain et la gestion du stress. L’étude constaté que lorsque les participants ressentaient moins de stress, ils finissaient par manger moins de malbouffe !
Selon l’auteur principal de l’étude, tout le monde veut pour manger plus sainement. Mais face à ce qui semble être un stress insurmontable, un mode de vie sain tombe en veilleuse. Les participants à cette étude ont été confrontés à des vies particulièrement stressantes : insécurité financière, relations tumultueuses, vie dans des quartiers mal desservis, déménagements fréquents et ménages remplis de jeunes enfants, pour n’en nommer que quelques-uns.
Les participants ont suivi un programme de 16 semaines. L’objectif était de freiner la prise de poids grâce à des tactiques pour réduire le stress, mieux manger et être plus actif. Des stratégies utiles ont été partagées via des démonstrations vidéo mettant en vedette des femmes d’origines et de circonstances similaires à celles des participantes.
Les conseils couvraient des choses comme des échanges sains faciles et abordables, comme opter pour un sac de pommes au lieu d’un sac de chips. Les chips peuvent être légèrement moins chères, mais les pommes nourriront une famille avec des collations saines plus longtemps. Un exemple de technique de gestion du travail consistait à confier les tâches ménagères aux enfants. À la fin, ils ont reçu des récompenses comme des cadeaux gratuits, comme un câlin ou une attention individuelle. Même des techniques simples mais très efficaces, comme la respiration pour surmonter le stress, ont été couvertes. Les femmes ont également eu accès à 10 téléconférences téléphoniques de groupes de soutien par les pairs.
De nombreux participants ont déclaré que c’était la première fois qu’ils étaient parfaitement conscients de leur niveau de stress. Les chercheurs ont constaté que de nombreuses femmes étaient conscientes de leurs symptômes – impatience, douleurs à la tête et au cou, problèmes de sommeil, etc. Mais elles ne savaient pas que ces problèmes découlaient d’un stress excessif. Les résultats ont montré qu’un facteur clé influençant la baisse de la consommation de malbouffe n’était pas que les chercheurs leur disent quoi faire. Au contraire, ce changement était directement lié à la baisse des niveaux de stress perçus par les participants.
Une chose importante à retenir, en parallèle avec d’autres efforts de perte de poids, est votre niveau de stress. Des degrés de stress élevés signifient que nous optons pour des options simples et bon marché comme la malbouffe. Lorsque nous exploitons la puissance des techniques de réduction du stress, nous sommes alors plus en mesure de faire de meilleurs choix de vie.