La perte de cheveux est l’une des pathologies qui affectent de nombreuses personnes actuellement. En se référant aux chiffres recensés dans les cliniques, la calvitie tout comme l’alopécie touchent davantage les hommes que les femmes. Toutefois, dans certains cas, le patient ne souffre que d’une chute de cheveux temporaire. Il faut rappeler que de nombreux facteurs peuvent causer une perte de cheveux, de façon temporaire comme l’anxiété, le manque de vitamines et certaines maladies. Temporaire, puisque la masse capillaire perdue durant ce phénomène peut être récupérée par la repousse des nouveaux cheveux. Dans ce cas, recourir à une implantation de greffons n’est pas nécessaire vu que les cheveux vont repousser naturellement. En revanche, consulter un médecin est toujours recommandé afin de détecter la cause des chutes de cheveux et d’en établir un traitement adéquat, pour ensuite savoir quand exactement faire une implantation de cheveux.
Essentiels à savoir avant de se lancer dans l’implantation des cheveux
Avant de s’investir dans cette alternative, soit l’implantation des cheveux, il faut impérativement s’informer davantage sur les conditions régissant la greffe de cheveux (FUE ou DHI).
Examiner la cause qui justifie la perte des cheveux est primordial avant de recourir à la greffe. Dans plusieurs cas, que ce soit pour les hommes ou pour les femmes, l’alopécie ou sinon la calvitie causent principalement les chutes de cheveux. Ces maladies peuvent entraîner la diminution de la masse capillaire tout en produisant des conséquences néfastes sur la santé du cuir chevelu. À part la calvitie, le stress et l’anxiété peuvent également déstabiliser le cycle de renouvellement des cheveux. C’est pourquoi l’état psychologique joue un rôle important surtout si la calvitie est précoce.
Également, vérifier la zone donneuse au niveau du cuir chevelu avant de se lancer dans une greffe de cheveux (FUE ou DHI) est impératif. Généralement, cette zone donneuse se trouve à l’arrière de la tête ; elle est plus solide et plus constante, contrairement à la zone receveuse. Dans le domaine du capillaire, la zone donneuse est plus robuste et la zone receveuse est plus fragile.
Aussi, avant de faire des implants de cheveux, se rapprocher d’un médecin spécialiste est fortement conseillé pour vérifier la qualité de votre zone donneuse. C’est une étape indispensable pour bénéficier d’une intervention capillaire appropriée. En consultant un professionnel de santé, vous pouvez profiter des meilleurs soins et recommandations nécessaires pour garantir l’efficacité et la réussite de votre implantation de cheveux. Les spécialistes sont les plus indiqués pour évaluer si votre zone donneuse et/ou receveuse peut subir une greffe de cheveux ou non.
Meilleur moment pour faire une implantation de cheveux
Il existe plusieurs critères à déterminer afin de savoir quand une greffe de cheveux (FUE ou DHI) peut se faire. En effet, le processus de l’implantation des greffons est conditionné par les critères suivants :
- Degré de la calvitie du patient ;
- Stabilité de la perte de chevelure ;
- Âge du patient.
Il faut noter que le meilleur moment pour réaliser des implants capillaires peut varier selon l’aspect psychologique.
Sachez qu’il existe 7 niveaux de calvitie qui peuvent se présenter chez les patients. Comme chaque stade de l’alopécie évolue d’une manière différente, le degré de la maladie peut donc être évalué sur une échelle de 1 à 7. Le 1 fait référence au premier stade de l’alopécie qui s’avère le plus faible et le 7 est celui qui représente un degré élevé de la maladie. En consultant un médecin, la possibilité de faire une greffe capillaire est envisageable à partir de l’alopécie de niveau 2.
Recourir à une greffe de cheveux lorsque l’alopécie se montre stable est également une bonne solution. En effet, vous aurez la possibilité de favoriser le taux de réussite du traitement à l’aide d’une seule tentative. Le cas échéant, la perte de cheveux peut continuer et pourrait toucher les autres zones du crâne.
Enfin, l’âge est également l’un des critères à prendre en compte lorsque vous souhaitez faire une intervention capillaire. Réaliser des implants capillaires à partir de 30 ans est possible puisque la perte de cheveux à cet âge commence à être plus stable et les résultats du traitement seront plus prometteurs.
Pour finir, la greffe des cheveux rejoint actuellement les alternatives les plus courantes pour pallier la calvitie et l’alopécie. D’ailleurs, ces maladies touchent et les hommes et les femmes. Aujourd’hui, recourir à une implantation de cheveux a su porter ses fruits surtout lorsque la personne suit les recommandations de son médecin traitant : évaluer la zone donneuse du cuir chevelu, déterminer la stabilité des pertes de cheveux et enfin pratiquer l’implant capillaire au moment propice (vers 30 ans ou plus).