Vous connaissez l’aspartame, cet édulcorant utilisé dans plus de 6000 produits dits “de régime” (yaourts, sodas, etc…), autorisé depuis près de 20 ans en France, et depuis près de 40 ans aux Etats-Unis, à une dose maximale journalière de 40 mg/kg (si vous pesez 60 kilos, vous pouvez absorber 2,4 g d’aspartame sans danger pour la santé). Il pourrait être la potion magique pour les régimes, mais régulièrement, l’aspartame fait l’objet d’études qui le considèrent comme un danger pour la santé.
L’aspartame : un danger pour la santé ou potion magique pour les régimes
En 1995, une étude américaine avait soulevé une relation entre la consommation d’aspartame et l’augmentation des tumeurs au cerveau ; l’aspartame devenait un danger pour la santé. Mais les conditions de réalisation de l’étude avaient été contestées et l’aspartame dédouané en 2002 par les agences française, anglaise et européenne de la santé, au motif que les données scientifiques n’étaient pas probantes.
En 2005 et 2006, une étude italienne menée par l’Institut Ramazzini sur le rat, démontre que la consommation d’aspartame chez le rat augmente le risque de cancer. Là encore, les résultats de cette étude sont démontés par l’EFSA et la US FDA qui estiment que cette étude ne remet pas en cause la dose journalière autorisée. L’institut Ramazzini persiste dans son étude en 2007, et à nouveau l’EFSA considère que les données obtenues n’indiquent pas un potentiel cancérigène de l’aspartame pour les femmes enceintes.
Depuis, la dose journalière admissible, initialement fixée à 40 mg/kg poids a été maintenue et est toujours valable. Le danger pour la santé de l’aspartame n’est pas reconnu.
Plus récemment, des études scientifiques menées par l’Institut Ramzzini (toujours lui) ont souligné le lien entre l’aspartame et certaines tumeurs et une autre étude, menée au Danemark cette fois, a évoqué un lien entre la consommation de sodas à l’aspartame et le risque d’accouchement prématuré. Encore un coup d’épée dans l’eau, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), qui avait décidé de réévaluer l’aspartame et envisagé d’abaisser si nécessaire la dose journalière admissible, vient de publier un bilan d’étape qui mentionne le manque de fondement des deux études italienne et danoise en faveur d’une modification de la dose admissible. Le danger de l’aspartame sur la santé est encore une fois écarté, au moins momentanément.
J’ai pris mon parti : danger pour la santé ou pas, je m’abstiens
On sent bien que dans cette affaire des enjeux économiques opposés sont en présence. Dans la mesure où les études successives ne parviennent ni à démontrer l’innocuité de l’aspartame, ni à prouver son danger pour la santé, on ne peut que suivre ce proverbe qui dit : “dans le doute, abstiens-toi”. Alors régime ou pas, à consommer avec modération et circonspection…
Bonjour,
L’aspartame et le faux en général moi je suis beurk, il vaut mieux diminuer sa ration de sucre ou mieux de pas en mettre du tout.
Un bon café sans sucre rien de meilleur 🙂
Bien à toi
Anne
Je suis bien d’accord avec cet article et le commentaire d’Anne, vaut mieux se passer de sucres que d’avaler ces cocheneries!!
Bonsoir Marie-France,
l’aspartame est cancérigène et on continue à le conseiller dans les régimes.
C’est une aberration et pourtant on pense bien faire en consommant l’aspartame plutôt que le sucre. Il n’y a pas que les calories qui comptent.
A bientôt,
Nadia
Bonjour Nadia.
Merci de ta visite 🙂
Je suis pleinement d’accord avec ça.
J’ai quand même le sentiment qu’on en revient, et qu’il existe maintenant plein d’autres solutions, comme je l’ai dit en commentaire de l’article “régime alimentaire et santé bucco-dentaire”.
Pour ma part, je me suis déshabituée du goût sucré et je préfère finalement un bon yaourt sans sucre à un mauvais dessert à l’aspartame.
@++
Marie-France