La ménopause apporte son lot de symptômes et désagréments. Le cholestérol est l’un de ceux-là et il serait bon de le gérer rapidement avant qu’il ne génère des maladies plus graves. Or il semble que 8 femmes sur 10 méconnaissent ce symptôme de la ménopause. Ménopause et cholestérol s’allient pour vous pourrir insidieusement la vie. Comme il peut passer inaperçu, voyons un peu comment reconnaître le cholestérol et le gérer.
Connaître le cholestérol
Le cholestérol est transporté dans le sang par des protéines de faible densité (LDL) et de haute densité (HDL). Les lipoprotéines HDL débarrassent le sang des lipides de mauvaise qualité et les lipoprotéines LDL déposent les lipides de bonne qualité. Ces deux types de lipoprotéines sont indispensables. Malheureusement, une trop grande quantité de LDL produit des plaques d’athéromes, obstruant les artères et pouvant entraîner des maladies cardiovasculaires : accident vasculaire cérébral, infarctus, artérite, etc…
Ménopause et cholestérol, le duo détonnant
Jusqu’à la ménopause, les œstrogènes produits par l’organisme protègent les femmes de l’excès de « mauvais » cholestérol. Avant 45 ans, les femmes ont 6 à 7 fois moins de risques cardiovasculaires que les hommes.
Pendant la préménopause, le taux d’œstrogènes diminue petit à petit, réduisant le nombre d’ovulations jusqu’à éliminer l’éventualité d’une grossesse. Les risques de maladies cardiovasculaires augmentent alors sensiblement. A partir de 60 ans, les femmes ont autant de risques de contracter des maladies cardiovasculaires que les hommes.
Le tabagisme, l’hypertension, le stress sont des facteurs aggravants, auxquels s’ajoutent parfois l’hérédité ou la sédentarité.
Les premiers signes d’une hypercholestérolémie
Difficile de s’y reconnaître dans tous ces symptômes. D’autant que l’hypercholestérolémie en présente assez peu. Il peut arriver qu’elle s’accompagne de vertiges ou de maux de tête, parfois de palpitations ou de nausées. L’augmentation du mauvais cholestérol peut aussi entraîner une baisse de tonus ou de la faiblesse dans les bras et les jambes.
Aussi, le seul moyen vraiment efficace de reconnaître le cholestérol est bien entendu l’analyse de sang. Elle permet de déterminer les taux de HDL et LDL.
Pour résumer, la prise de sang permettra de déterminer 4 taux :
- le taux des HDL, qui doit être supérieur à 0,35 g/l,
- celui des LDL, qui doit être inférieur à 1,6 g/l,
- le taux des triglycérides, qui doit être inférieur à 2 g/l,
- celui du cholestérol total, qui doit être inférieur à 2 g/l.
En général, chez la femme non ménopausée, le taux de HDL cholestérol est nettement plus élevé.
Le traitement hormonal de l’hypercholestérolémie
Une consultation chez votre médecin peut vous conduire à prendre un traitement hormonal de substitution. Ce traitement, également appelé THS ou œstrogénothérapie, permet de contrarier la chute des œstrogènes et, du fait, d’éloigner les symptômes les plus marquants de la ménopause, notamment le cholestérol.
Un traitement hormonal de substitution n’est pas anodin. Il est déconseillé chez les femmes présentant des risques cardio-vasculaires et, notons-le, augmenterait sensiblement les risques de cancers.
Le cholestérol, comme les autres symptômes de la ménopause, n’est pas sans danger pour la santé. Heureusement, il est facile de s’en débarrasser avec une bonne hygiène de vie. Ce sera l’objet d’un prochain article.
_________________________________________
Quelques aliments pour bien gérer son cholestérol
Dans son article “Ménopause et cholestérol LDL : les remèdes”, Chantal Dumont propose plusieurs aliments à intégrer dans une alimentation équilibrée pour mieux gérer son cholestérol LDL. Noix, huiles essentielles, cannelle ou thé vert…
Curated from Scribium.com
Récemment, les chercheurs se sont penchés sur les noix. En effet, elles sont composées d’acides gras, de fibres, d’oligo-éléments comme le manganèse, le cuivre, le magnésium, le phosphore et le zinc, de stérols végétaux et de composés phytochimiques. Les résultats obtenus dans leur recherche suggèrent que l’effet hypolipidémiant serait plus puissant que les chercheurs le pensaient. En conséquence, les noix disposeraient d’autres composants bioactifs qui bénéficient d’un effet permettant de baisser le taux de cholestérol. Une étude a démontré que la consommation de noix de macadamia agit sur les hypercholestérolémiques. De plus, il a été constaté une baisse du taux de cholestérol LDL et une augmentation du taux de cholestérol HDL (bon cholestérol) chez les hommes hypercholestérolémiques.
Merci pour votre article. Il est en effet difficile de gérer le taux de cholestérol, cependant, quelques remèdes naturels sont aussi efficaces pour le traiter.
Ménopause et cholestérol, vous voulez dire vieillesse et ces symptômes
Merci enfin pour ces détails bien que je n’ai pas encore atteint cet âge mais mieux vaut prévenir que guérir
Bonjour Emmanuelle.
Voilà un commentaire pas très positif. Nous voilà toutes classées dans la catégorie “vieilles peaux”. J’imagine que c’est une catégorie dans laquelle vous n’êtes pas encore… Mais savez-vous que l’on peut être ménopausée très jeune, entre 30 et 40 ans ? Certes, ce ne sont pas des cas très courants, mais enfin, ça fait baisser la moyenne des “femmes ménopausées”, non ?